Lanzhou
Le retour sur Beijing se précise. Nous revenons à Lanzhou où nous avons réservé notre billet de TGV pour demain matin. Nous prenons le taxi pour la gare de Tianshi, le chauffeur nous propose 20 yuans, nous acceptons, à l’aller avec le compteur nous avions payé 17 yuans, nous n’allons pas chipoter pour 0,40 euros, même si un chou c’est un chou. Arrivés à Lanzhou, nous retournons à l’Holiday Inn, maintenant que nous savons facilement le trouver, et en plus il est à une station de métro de la gare West.
Il est 13h, nous partons en métro vers le pont en fer sur le fleuve jaune qui mène à la pagode blanche. Nous prenons le téléphérique 400m à gauche du pont, il doit nous monter en haut de la colline et ensuite nous essayerons d’aller jusqu’à la pagode blanche en descente. Le téléphérique est cher, 55 yuans AR ou 45 l’aller simple, nous prenons un aller simple. Arrivés en haut de la colline, il y a une belle vue sur la ville, un panneau nous indique le chemin pour la pagode, c’est un beau sentier dallé, à la descente aucune difficulté. Nous arrivons à la pagode blanche qui en fait jaunâtre. Au pied du monument une tyrolienne traverse la vallée, de jeunes chinois sont en train de s’équiper pour le grand frisson.
Nous redescendons tranquillement jusqu’à la rivière, le chemin est excellent de bout en bout, nous croisons des chinois essoufflés par la montée, pour une fois que ce n’est pas moi, je jubile un peu.
Nous traversons le pont, les marchands de drapeaux chinois et de petits cœurs rouges avec des étoiles à coller sur les joues pullulent, J’investie 2 yuans dans un drapeau. Un grand décor rouge vert et jaune rappelle les 70 ans de la République Démocratique de Chine. Chacun et chacune veut sa photo pour immortaliser l’instant. Je me prête au jeu de la photo souvenir, ce n’est pas déplaisant avec ses jolies jeunes filles. Puis nous partons le long da rivière, pour aller voir des grandes roues, elles se trouvent environ 2,7 kilomètres plus loin. Sur le trajet, nous voyons les musiciens et les chanteurs habituels, mais aussi des groupes de théâtre, des chanteurs seuls, des joueurs de cartes, de dominos et surtout des guinguettes tout le long des parcs et du fleuve. Certains se prélassent dans des chaises longues sur les berges du Fleuve Jaune, d’autres dégustent le thé dans les guinguettes. Nous choisissons la dégustation du thé accompagné de pistaches. Nous avons choisi une guinguette en face des deux roues, comme cela nous étudions le fonctionnement des roues en nous désaltérant, il ne faut pas gâcher de temps. Ce sont des roues qui sont construites sur un canal longeant le fleuve, le courant les fait tourner, elles remontent l’eau d’une vingtaine de mètre et la déversent dans une goulotte. Elles sont construites tout en bois. Nous en voyons 5 groupes de deux. Il paraît qu’il y en avait plus de deux cents.
Nous rentrons faisons quelques photos sur le trajet de retour, des illuminations de la colline, du pont et des monuments.