Nara le matin, Osaka l'après midi

Il a encore plu toute la nuit, ce matin sous les nuages la sécheresse ou presque, c'est la température idéal pour une manif, un peu de fraicheur et un ciel clément. Nous allons au pavillon Daibutsuden celui du grand bouddha, en passant par un petit jardin japonais gratuit pour les étrangers oversea, c'est impeccable nous correspondons à la description. Ensuite nous contournons le temple pour admirer un champ de cerisiers, ceux ci sont juste en boutons, nous avons une semaine d'avance, nous ne reviendrons pas mais nous en verrons d'autres. Déçus mais optimistes nous montons jusqu'au hall Nigatsudo ou nous avons une belle vue sur Nara et le temple du bouddha. Il est temps de revenir à l'hôtel prendre nos bagages si nous voulons honorer notre rendez-vous à Osaka à 14h avec Iku notre hôte de airbnb. 

Comme prévu à 12 h 15 nous sommes à la gare, achetons nos billets au distributeur automatique, 800 yens chacun, celui ci comprend très bien notre besoin de tickets, il les crachent sans rechigner. Nous prenons le rapide pour Osaka direct, par SMS nous avertissons Iku que nous arrivons, à 13 h 30, elle est devant le Seven Eleven, elle nous reconnait de suite et nous amène à l'appartement.

Après la prise de possession des lieux nous retournons dans les bâtiments de la gare, manger.

Ayant refait le plein d'énergie, nous allons jusqu'au petit temple des amoureux, une histoire dramatique, l'apprenti marchand et la prostitué sont amoureux, le patron de l'apprenti veut le marier avec la fille d'un copain, l'apprenti refuse. Le patron vexé comme un poux que son subordonné ne veuille pas succombé au bonheur qu'il lui avait préparé et ayant perdu la face devant son collègue, l'accuse de vol. alors les amoureux s'enfuient mais voyant qu'ils seront pourchasser le mec tue sa copine puis se suicide. Un drame de l'amour, moral : ne te laisse jamais emmerder par ton patron et ne croit pas qu'il veut ton bonheur, seul ses intérêts l'intéressent. 

Nous retrouvons l'appartement sans difficultés après quelques méandres dans les galeries commerçantes.