Des katanas, un jardin, un village ancien

Nous prenons le petit déjeuner copieux, café, omelette, salade et nous partons pour Hokoyama, nous allons d’abord au musée des katanas. A Bizen il y avait un milliers d’artisans qui fabriquait des sabres, à partir de tamahagane (loupe de fer) qui est la matière première du sabre, une sorte d’amalgame de fer natif. Ce tamahagane était extrait dans la région, ce qui explique le nombre d’artisans. Ces loupes de fer sont chauffées autour de 1300 degrés dans une forge, puis mélangées à la massette. Le martellement permet de durcir le métal en l’écrouissant. L’opération est renouvelée plusieurs fois, ils font une barre d’acier, qu’ils découpent en petits tronçons, qu’ils empilent en plusieurs couches, ils réchauffent, refrappent et refont une barre qu’il redécoupent et rempilent et ceci plusieurs fois. Puis ils courbent le lingots en fer a cheval, à l’intérieur ils mettent un autre morceau d’acier plus tendre pour faire l’âme du sabre, celui-ci est alors très dur à l’extérieur et souple à l’intérieur, ce qui le rend incassable, Ils étirent ensuite le lingot pour obtenir une barre en forme de lame. Ensuite ils rabotent et  martèlent la lame pour l’amener à sa forme définitive. Ils la polissent, l’aiguisent et quelquefois la gravent. Il ne reste plus qu’à mettre un manche et faire un étui et le katana est fini.

A la fin de la guerre de 1945, les USA ont ordonné le désarmement du Japon, toutes les armes ont été confisqués et détruites y compris les katanas anciens. Les uns ont été découpés en morceaux, les autres jetés à la mer.

Il reste donc très peu de katanas anciens. Nous regardons un artisan en train de graver, une petite lame, il regardait les détails de sa gravure à la loupe.

Il y avait un katana en vente dans une vitrine à 2 700 000 yens.

Après un tour dans un restaurant de sushi, nous allons au jardin de okayama, la rivière  et le parking sont bordés de centaines de cerisiers en fleurs. Le jardin est magnifique, il est japonais. Une petite cascade, un étang avec une ile, un petit pond de bois, quelques lanternes réparties à des endroits stratégiques, une petite plantation de thé, une petite rizière, des cerisiers en fleurs enfin tous les ingrédients pour faire un magnifique jardin japonais.

En rentrant nous passons par le village de Kurashiki, des vieilles maisons bordent la rivière, des bateleurs en costumes convoient des touristes sur leur barque, sous les cerisiers en fleurs, normal c’est « sakura » 

L'interruption momentanée de la publication a été du à une défaillance d'internet, voilà une mise au point de faite pour les râleuses.

Comments

[Celine]

article

[Celine]

Merci pour ce nouvel articles et pour toutes ces belles photos, mais il semblerait qu’une petite mise au point s’est glissée par erreur ! Car râler c’est pas le style de la famille !!!
Biz