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Autour de La Serena

Publié le par Sylvie et Gerard

Nous avons réservé un taxi pour 7h du matin, il est à l’heure, un magnifique 4X4 pour nous amener à la station de bus San Borja, qui se trouve à 2km de l’hôtel, il nous prend 2500 pesos comme prévu, en chemin il prend une copine qui attend le bus et qui va aussi à San Borja.
Nous trouvons le bus sans difficulté, mais déception, nous croyons avoir réserver les 2 places face à la route au-dessus du chauffeur et nous sommes bien les 2 premières places, mais au rez-de-chaussée. Au premier étage, les places du bus sont des semi-camas, les camas sont en bas, tant pis pour la vue, nous regarderons le paysage de côté. Après 8h de route nous voici à la gare routière de La Serena, notre lieu de destination. Pour le paysage, cela ne nous a pas gêné d’être en bas du bus, vu que nous avons sommeillé un moment, façon élégante de dire dormir une grande partie du trajet. Nous n’avons pas encore récupéré le décalage horaire, alors les nuits sont courtes.
D’après le plan, 2 quadras en face, 6 à droite et une demie à gauche et nous devons être à l’hôtel que nous avons essayé de réserver depuis Santiago.
Pour bien débuter, avec nos sacs, le petit devant et le gros dans le dos, nous consultons la boussole, direction nord, en avant toute et comme prévu l’hôtel est au bon endroit. Il est 16h.
Pas de problème, il y a de la place, mais le coup de la réservation n’a pas l’air évident, nos noms ne sont pas sur les fiches. La chambre est au premier de l’hôtel Colon, 29000 pesos la nuit, l’euro est toujours à 655 pesos, nous n’avons pas fait d’autres change. La télé, le wifi et la salle de bain sont dans la chambre, au premier étage donnant sur un Patio, pas mal et calme, on n’entend pas la rue.
Après avoir pris possession de notre habitation, nous partons en repérage dans la ville, pour trouver la place d’Armes nous n’avons pas de difficultés, vu que nous y sommes passés à l’aller, c’est à 2 quadras. Un tour au syndicat d’initiative, il nous indique les curiosités locales, les pingouins, le phare, la plage, le Pisco.

 

le phare de La Serena


Un petit tour en centre ville, on se restaure dans une gargote familiale, le TOP, simple mais bien, plein de Chiliens en famille, au menu poulet et salade.

 

la plage de la Serena

 

    Le lendemain  nous descendons vers la plage, le grand boulevard sur 3km avec des palmiers dans la partie centrale jusqu’au phare et l’océan pacifique. La plage à droite et à gauche du phare à perte de vue. L’océan est assez agité, des gros rouleaux de plus de 2 mètres et pourtant le temps est calme, pas de vent, cela semble être l’état normal. Il n’y a pas de baigneurs, ni personnes sur la plage, il ne fait pas chaud, nous avons nos vestes. Nous allons à gauche le bord de mer est longé d’hôtels, de résidences, beaucoup de construction en cours, cela va être luxueux. Nous longeons le bord de mer pendant 3h, à gauche des maisons, surtout des immeubles et des hôtels, tout semble désertique, à droite le sable et la mer à l’identique, désertique. Côté plage, tous les kilomètres se trouvent un restaurant fermé naturellement, nous devons être hors saison. Au milieu du trajet, un groupe de pécheurs monte un bateau de pêche sur un camion, pendant que Sylvie court après les pélicans je leur donne un coup de main, puis nous repartons.

 

la mosquée de coquimbo

 

    Lorsque nous arrivons à la ville suivante, un peu plus d’animation, des jeunes courent le long de la plage et enfin le port de pêche, des pélicans partout, Ils sont attroupés autour des bateaux attendant leurs pitances. Deux pécheurs viennent jeter une cagette d’entrailles de poissons sur la jetée à côté de nous, c’est la cohue, une cinquantaine de pélicans se précipitent, en 2 minutes il n’y a plus rien, les pélicans reprennent leur place sur les toits, dans l’eau autour des bateaux.

 

les pélicans

 

les pécheurs de Coquimbo


    Nous continuons notre visite et passons dans le marché aux poissons, des poissons partout, de toutes les tailles, de tous les modèles, et aussi beaucoup de coquillages, dans le marché, les serveurs hèlent les clients pour remplir leur restaurant, la concurrence est sérieuse. Chaque stand de coquillages a des bols remplis de coquillages avec des herbes, des oignons et des citrons. C’est très appétissant et tous les gens dans le marché ont leur bol à la main et sont en train de déguster. Nous en prenons un chacun, de ceux avec une sorte de corail sur le dessus, 1000 pesos pièce, c’est copieux et très bon. Leurs citrons sont doux.
Après cette mise en bouche, nous nous installons, dans un des restaurants du marché, Sylvie prend une grande cassolette de fruits de mer gratinée au parmesan à 6500 pesos et moi, des filets de poisson Reneita à la plancha conseillés par le serveur et une salade pour accompagnement à 5200 pesos. Les prix sont assez chers, mais le poisson est bon.
Après manger nous faisons le tour de la ville et nous rentrons en bus, 500 pesos par personne.

 

distillerie Mistral



Aujourd’hui, nous allons au terminal des bus, pour réserver notre billet pour Iquique en Cama Salon pour lundi dans la journée. Chez Pull man, il ne reste qu’une place à 26000 pesos, cela nous semble juste pour deux, alors nous allons chez TurBus ou nous trouvons 2 places à 30000 pesos chacune. Cela fait notre affaire pour 18h de bus.
Ensuite nous cherchons le bus pour Pisco Elqui, il part de suite, nous montons et en avant pour Pisco pour 2500 pesos par personne. Nous traversons la vallée verdoyante, des légumes et des fruits partout, pommes de terre, artichauts, papayes, fraises etc.
Ensuite nous serpentons dans la vallée et montons entre les vignes jusqu’à 1200 mètres, nous sommes à Pisco. On se restaure, c’est cher et sans intérêt. Le pisco sour est très alcoolisé, no comment.
Nous allons visiter les caves Mistral, C’est les plus anciennes distilleries de la région, avant elle s’appelait Tres Erres. Gabriela Mistral est le nom de la poétesse du village voisin qui a été prix Nobel de littérature, tout comme Neruda. 2 poètes chiliens  primés en littérature c’est pas mal.

 

tonneaux de Pisco


Le Pisco est la boisson nationale. Tout le vin de la région est distillé, Ils ne produisent que du pisco, pas de vin. Pour ce que nous en avons goûté, c’est un marc moyen. Préparé en cocktail comme le Pisco sour, c’est buvable s’il n’est ni trop fort ni trop sucré, sinon c’est une boisson pour se saouler rapidement la gueule en fin de semaine, mal de tête assuré.
Nous reprenons le bus direction La Serena, c’est seulement 2300 pesos, c’est sûrement parce que c’est à la descente.
Demain nous allons voir les pingouins.

Le départ est prévu entre 8h et 8h30, le bus passe devant l’hôtel à 9h, le chauffeur parle français et nous fait payer le prix prévu par l’agence, 21000 pesos pour le trajet et le repas et 7000 pesos pour le bateau. 2h de trajet et nous voici à pied d’œuvre, nous enfilons les gilets de sauvetage, et nous montons dans le bateau, nous sommes 20 dans le bateau,la mer n’est pas agitée mais la houle est importante, de temps en temps nous prenons quelques embrums, nous avons une protection, un morceau de plastique qui nous sert bien.

 

Embarcadére

 

lions de mer

 

les manchots

 

les cormorants

 

fleurs

 

1h de bateau, nous longeons la première île (islas Damas), des manchots, des lions de mer, des pélicans, des cormorans de différentes variétés, et d’autres oiseaux non identifiés pullulent sur les rochers couverts de guanos. Nous tournons autour de l’île pendant une heure et nous rejoignons une deuxième île (islas Choros) ou nous débarquons pour 1h de promenade. Un sentier balisé fait le tour de l’île, nous faisons quelques photos de la végétation locale et nous arrivons à approcher des espaces de vautours à tête rouge, clic clac fait l’appareil à photo.

 

La plage

 

vautour


Retour en bateau sur le continent où nous allons manger dans le village des pécheurs Punta de Corros, et nous rentrons à La Serena. Il est 6h30 nous sommes devant l’hôtel.

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